Kering renforce son action et son impact dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

SOUTENIR LES VICTIMES
AGIR COLLECTIVEMENT

15 ans après la création de la Fondation Kering pour lutter contre les violences faites aux femmes, Kering étend son engagement aux violences faites aux enfants, en particulier les violences sexuelles incestueuses.

En créant sa fondation dès 2008, Kering avait fait figure de pionnier en matière d’engagement sociétal. Aujourd’hui, en étendant son champ d’action à la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, Kering souhaite continuer d’ouvrir la voie pour lever le voile sur une réalité encore largement taboue.

Les violences sexuelles à l’égard des enfants et l’inceste sont – comme les violences faites aux femmes – extrêmement répandues. Elles touchent toutes les cultures et toutes les classes sociales. Selon l’OMS, 1 femme sur 5 et 1 homme sur 10 ont été abusés sexuellement au cours de leur vie. Dans 80 % des cas, il s’agit d’inceste. En France, d’après les chiffres mis à disposition par la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants et le dernier sondage Ipsos réalisé pour l’association Face à l’inceste, chaque année 160 000 enfants subissent des violences sexuelles et 3 enfants par classe en moyenne sont touchés par l’inceste.

Les enfants sont également des victimes directes et/ou indirectes des violences conjugales : en 2022, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France ainsi que 12 enfants.

Au cours des 15 dernières années, la Fondation a travaillé en étroite collaboration avec des ONG partenaires. Ces échanges lui ont permis d’affiner sa stratégie pour combattre les violences là où elles prennent racine. Ainsi, celles et ceux qui ont subi des violences dans leur enfance sont statistiquement plus susceptibles de les subir ou de les perpétrer à l’âge adulte. L’accompagnement des associations est clé pour soutenir les femmes et les enfants victimes afin qu’elles et ils puissent mener une vie à l'abri des violences.

Pour briser le cycle intergénérationnel et parce qu’il n’y a pas de fatalité, il est fondamental de lutter contre les violences dès le plus jeune âge, à la fois au travers d’actions de prévention et d’une prise en charge adaptée des victimes et survivant.e.s.

Dès 2019, la Fondation a commencé à travailler sur l’intersection des violences faites aux femmes et des violences faites aux enfants en s’associant à différentes initiatives :

  • soutien de l’ouverture d’une consultation « Prise en charge des situations d’inceste » au sein de La Maison des femmes de Saint Denis avec l’association Face à l’Inceste ;
  • partenariat avec la Grande Cause pour la Protection de l’Enfance portée par Make.org qui a notamment abouti au développement d’un tchatbot à destination des jeunes de 10‑14 ans, par l’association En avant toute(s) ;
  • collaboration avec Louie Media pour la diffusion du podcast « Ou peut-être une nuit », créé et présenté par Charlotte Pudlowski, pour faire découvrir le sujet de l’inceste à de nouveaux publics en France, qui a enregistré plus d’un million d’écoutes ;
  • soutien à la New York City Alliance Against Sexual Assault et son Projet DOT (Dream, Own, Tell), qui organise des actions de prévention autour des violences sexuelles pour des adolescent.e.s issu.e.s de communautés marginalisées.

Par ailleurs, pour amplifier son engagement et faciliter la collaboration avec ses Maisons, d’autres entreprises ou d’autres fondations, mais aussi afin de lever des fonds, Kering fait évoluer le statut de sa Fondation d’entreprise en un fonds de dotation. Fidèle au modèle mis en place depuis sa création, celui-ci continuera de privilégier le partenariat et la co-construction de programmes de long terme avec un nombre limité d’associations locales.

« En 2008, nous savions que protéger les femmes des violences, c’était les protéger elles mais aussi leurs enfants. Au cours de ces 15 années d’action, nous avons aussi appris que la protection des enfants et leur prise en charge étaient un levier fondamental pour prévenir les violences à l’âge adulte. S’engager aujourd’hui à ces deux niveaux nous a semblé naturel et surtout nécessaire pour renforcer notre impact. Ce champ d’intervention et ceux qui y sont investis ont plus que jamais besoin d’un soutien important, pour briser non seulement le tabou autour de cette question mais aussi le cycle des violences intergénérationnelles », a déclaré François-Henri Pinault, Président-Directeur général de Kering.

Depuis 15 ans :

  • La Fondation Kering a permis d’accompagner 1 million de femmes victimes de violences et de soutenir 100 associations dans le monde
  • 100 000 jeunes ont participé à des ateliers de sensibilisation à la question des violences faites aux femmes
  • Plus de 40 000 professionnels ont été formés pour pouvoir apporter une aide adaptée aux femmes victimes de violences
  • 43 entreprises ont été mobilisées pour agir contre les violences faites aux femmes